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Les antioxydants

La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladies ou d’infirmités.

La prévention, le maintien de l’état de bonne santé, la réussite de son vieillissement ont un point commun : une lutte impitoyable contre le stress oxydatif.

Le stress oxydatif résulte d’un déséquilibre entre l’oxydation (c'est-à-dire la production de radicaux libres) des cellules du corps (peau, organes,…) et notre capacité de défense grâce aux antioxydants (internes et externes).

Tous les êtres vivants doivent résoudre un problème insoluble. Ils ont un besoin crucial d’oxygène pour vivre, mais ils doivent aussi s’en protéger car il est toxique, au point de nous tuer à petit feu chaque jour. Mais la nature nous a doté d’un système antioxydant interne, fondé sur toute une série d’enzymes, (notamment SOD, catalases ou GPx). Nous avons la chance de pouvoir trouver d’autres antioxydants via notre alimentation.

Ce qui est sûr, c’est que plus on s’oxyde vite, plus courte est la durée de vie. Particules extrêmement agressives dérivées de l’utilisation de l’oxygène, les radicaux libres ne sont pas tous néfastes, ils sont même indispensables à la vie. Mais lorsqu’ils sont en excès (et c’est pratiquement toujours les cas), il deviennent particulièrement dangereux et provoquent l’oxydation, « la rouille » de notre organisme. Les antioxydants contrôlent les activités nocives de ces radicaux libres.

Les situations les plus courantes qui génèrent le plus de radicaux libres sont :

  • la respiration
  • la digestion
  • le tabagisme
  • la détoxification
  • la maladie (infection, inflammation, allergie notamment)
  • le stress chronique ou aigu
  • l’exposition solaire
  • l’exposition aux polluants
  • l’apport alimentaire excessif

Néanmoins, nous ne sommes pas responsables de certains facteurs qui nous menacent comme certains composants nocifs de notre environnement. Il y en a toutefois d’autres (notre alimentation, l’exercice physique, l’alcool et le tabac) que nous pouvons contrôler nous-mêmes.

Il est important de considérer non seulement l’intérêt d’enrichir au quotidien son alimentation en antioxydants, mais aussi en parallèle, d’éviter une alimentation « pro-oxydante », c’est-à-dire qui favorise l’oxydation. Tout excès alimentaire aboutit à un stress oxydant. Il faut varier son alimentation et consommer des quantités adaptées aux besoins.

Mieux connaître ses agresseurs oxydants et augmenter ses apports en antioxydants, c’est bien. Se protéger des oxydants, c’est tout aussi logique. Le stress oxydatif est un syndrome résultant d’un déséquilibre entre la production de radicaux libres et les systèmes de défense antioxydants Faites votre marché en antioxydants (alimentation):

Les quatre principaux types d’antioxydants communément consommés sont :

  • La vitamine E
  • La vitamine C
  • Les caroténoïdes
  • Les polyphénols et les flavonoïdes

Les antioxydants sont particulièrement présents dans les fruits et les légumes, surtout de couleurs vives, comme les carottes riches en bêta-carotène, les tomates en lycopène, les kiwis en vitamine C, les raisins en flavonoïdes, autant de grands classiques. De nombreuses plantes entrent également dans la liste des antioxydants. Épices, aromates et fines herbes en général, (curcuma, gingembre, romarin en particulier). Ils ne doivent pas faire oublier pour autant une des règles fondamentales de bonnes pratiques nutritionnelles : « varier les apports journaliers ».

Le potentiel antioxydant des aliments est désormais quantifiable. L’unité ORAC (Oxygen Radical Absorption Capacity) mesure la quantité totale d’antioxydants connus à ce jour et contenus dans un aliment (vitamine C, E, bêta-carotène, etc…) ainsi que son activité. En consommant ces véritables bombes d’antioxydants, vous êtes sûr de faire plaisir à votre organisme et de le protéger dans sa lutte permanente contre les radicaux libres.

Il n’existe pas de graisses antioxydantes ni de graisses oxydantes. Simplement, certaines d’entre elles accélèrent la production de radicaux libres de façon vertigineuse, tandis que d’autres agissent comme de véritables boucliers antioxydants. (D’où l’intérêt de se supplémenter en oméga-3).

La peau comprend 3 couches : l’épiderme, le derme et l’hypoderme. Selon la localisation, on observe des différences d’épaisseur des différentes couches et de fonctions physiologiques

Le rayonnement solaire a deux rôles antagonistes : il est bénéfique à l’organisation par son action calorique, antirachitique et anti-dépressive mais il a une action néfaste par son rôle dans le vieillissement de la peau et dans le risque d’apparition de cancer cutané.

Le rayonnement solaire est constitué à 95% par les rayonnements visibles et infrarouges et à 5% par les rayonnements ultraviolets.

Les rayons ultraviolets sont les principaux acteurs du vieillissement et de la cancérogenèse cutanée.

Les effets des infrarouges et des ondes visibles sont peu étudiés, mais il est fort probable qu’ils contribuent aussi au vieillissement cutané.

Les UVB (290-320 nm) : ils sont très énergétiques mais pénètrent peu dans la peau. Leur accumulation au niveau cutané se traduit par un érythème ou coup de soleil. Il a été expérimentalement montré que les UVB sont les rayonnements lumineux les plus efficaces pour induire des cancers de la peau chez les animaux

La nutrithérapie s’intéresse depuis longtemps aux effets des antioxydants sur la santé optimale.

La vitamine C et son rôle dans le rhume, le rôle de la vitamine E contre la formation des thrombus (1er stade), son rôle dans l’oxydation des LDL (cholestérol), dans l’athérosclérose, diminution du risque de coronaropathie (ex : infarct du myocarde).

Le rôle de la vitamine B3 (PP) dans la baisse du cholestérol. La vitamine B3 augmente de 40% le HDL (bon cholestérol) et abaisse la Lp(a) (facteur de risque cardiovasculaire) et donc diminue de 39% le risque de lésions coronariennes.

Et les résultats seraient encore plus spectaculaires si on associait cette vitamine B3 à un régime méditerranéen (poissons gras, antioxydants, magnésium, etc,…).

Malheureusement la mise sur marché de molécules appelées statines a détruit l’avenir de cette vitamine B3 au profit des firmes pharmaceutiques car évidemment la B3 et le régime méditerranéen ne pouvaient pas faire l’objet d’un brevet puisque « naturels » ! Et nous y voilà…

Sans compter que les statines bloquent la fabrication dans notre corps aussi de Q10 indispensable pour les mitochondries (voir texte : mitochondries)

Je n’ai pas dis « jamais de statines ! » car en effet, dans les cas les plus aigus, elles ont leur place puisque leur rôle n’est pas de diminuer le cholestérol mais bien de diminuer l’inflammation et donc l’oxydation. Donc de manière chronique, les statines n’ont pas leur place. Un programme équilibré et approprié serait plus bénéfique que d’avaler « bravement » des médicaments.

Alors, pour vous confirmer que nous devons tous en prendre, on a baissé les valeurs normales du cholestérol et dérivés, de telle sorte que la plupart des patients ont un cholestérol toujours élevé. Pour vous protéger direz-vous des risques cardiovasculaires, non ! Parce que si c’était le cas, on vous aurait appris à manger plus équilibré !

De plus, dans les pays méditerranéens, leurs taux de cholestérol peuvent atteindre des valeurs de 400-450mg, mais ils ont de bonnes sous-fractions (HDL, LDL, LDL-oxydés,..) parce qu’ils ont compris que la supplémentation nutritionnelle et un régime approprié auront toujours meilleur effet qu’une prise de molécules chimiques.

On vous dit que le LDL-cholestérol est le mauvais cholestérol, c’est faux ! Son oxydation (LDL-oxydé) est nocive mais n’oubliez jamais que grâce au LDL-cholestérol nous fabriquons nos hormones (cortisol, DHEA, œstrogènes, testostérone,…). Surtout que le cholestérol oxydé n’est pas du tout en rapport avec un taux LDL élevé ou non !

Alors, ces hormones ne sont-elles pas capitales dans la gestion de notre organisme ? Si le cholestérol augmente avec l’âge, croyez-vous que ce soit un hasard ? Non bien sûr, la machine humaine est exceptionnellement bien faite, elle nous procure plus de cholestérol (rappelez-vous : molécule de base pour la formation des hormones) afin de contrecarrer le fait qu’avec l’âge, la machine s’use et donc, il nous en faut plus pour rattraper ce déficit.

Alors imaginez-vous ayant un taux sanguin de DHEA (hormone de jeunesse, de « well being ») bas, et que l’on vous donne un médicament pour diminuer le cholestérol, catastrophe ! Vous avez compris ! Et en plus, si on vous donne de la DHEA, on fait fonctionner la machine plus vite, donc c’est sûr vous êtes en forme mais vous courrez vers le « burn-out » !! Réfléchissez ! De là, il serait plus sage de voir si vos mitochondries (endroit où se font les hormones) sont en panne, c’est plus logique ! Une prise de sang vous guidera sur l’état de vos mitochondries (voir article : mitochondries).

Même si l’effet de l’alimentation sur votre cholestérol n’est que de 20%, sachez que vous pouvez faire baisser significativement les risques de développer une pathologie cardiovasculaire. Rappelez-vous ce que j’ai écrit plus haut : 95% des accidents cardio-vasculaires peuvent être évités du moins si on connaît bien les mécanismes de votre corps.

La médecine nutritionnelle et fonctionnelle supplémente en fonction des carences et des excès. Elle vous permet de revenir aux notions de base de la médecine, apprenez à vous gérer, à vous connaître… vous éviterez ainsi bien des maladies plutôt que de vous retrouver un jour face à une maladie bien présente.

Les nutriments doivent être pris en synergie (principe de l’orchestre) en fonction de vos propres carences et excès. La médecine fonctionnelle vise à préserver le meilleur état de santé possible ainsi qu’à traiter la maladie en fonction des carences par la prise de substances indispensables à la santé et qui normalement devraient se trouver dans l’organisme mais la famine de ces nutriments se trouve dans notre assiette.

Notre but dans ce bilan de santé est de corriger les perturbations métaboliques par un apport nutritionnel quantitativement adapté.

Au début, nous supplémentons (prise de compléments nutritionnels) mais ensuite, les paramètres seront réajustés et vous aurez appris à combler ces carences vous-même, via l’alimentation de qualité et équilibrée. Parce que la conclusion est : non seulement on supplémente en fonction des carences de votre bilan mais en plus cela fonctionne !!! Sans aucun effet secondaire !

Aucun médicament n’a été testé durant une longue période avant la mise sur le marché, la preuve, combien ne sont pas retirés après quelques mois voir même quelques années. Aucune étude n’a été accomplie chez les personnes âgées… alors que cette catégorie est la plus consommatrice de médicaments. Il a été prouvé qu’au-delà de 5 médicaments par jour, on n’avait plus de contrôle sur les effets secondaires. Surtout dans les maisons de repos, la quantité de médicaments prescrits est énorme mais est-elle toujours justifiée ? Ne pourrait-on pas simplement combler les carences et supprimer les excès. La médecine fonctionnelle prend tout à fait sa place dans ce cas.

Vous n’êtes pas encore persuadé ? Voici quelques exemples :

  • le rôle du zinc dans les processus de cicatrisation, l’infertilité masculine, la concentration, la mémoire, l’immunité et le cancer,… (300 rôles du zinc dans notre corps !)
  • le rôle de la taurine dans le rythme cardiaque, l’insuffisance cardiaque, le stress,…
  • le rôle du tryptophane dans la régulation des troubles de l’humeur, l’anxiété, le contrôle des pulsions, le comportement alimentaire (boulimie), les pathologies de dépendance, agressivité, suicide, la dépression, …
  • le rôle de la tyrosine dans les dépressions, le manque de positivisme, les prises de décision, la mémoire, la vitalité,…
  • le rôle de la vitamine E dans la diminution des risques cardiovasculaires, cataracte, parkinson, cancer,…
  • le rôle de la vitamine D dans l’ostéoporose, le développement des cancers, maladies auto-immunes (sclérose en plaque, polyarthrite rhumatoïde), immunité (ORL), prise de poids en masse grasse, …
  • le rôle du cuivre dans la genèse des hormones dopamine et noradrénaline qui agissent contre la dépression, le stress,… l’excès de cuivre est pro-cancer, donc agit dans le développement des vaisseaux de la tumeur (angiogenèse). Or, saviez-vous que la prise de la pilule contraceptive ainsi que le traitement hormonal de substitution de la femme ménopausée fait augmenter considérablement le taux de cuivre sanguin chez la plupart des patientes ?
  • le rôle du sélénium dans la genèse des cancers et surtout de cancer de la prostate. La carence et l’excès de sélénium multiplient par 6 le risque de développer un cancer. Alors, avant d’aller acheter du sélénium parce qu’on a dit dans les médias que cela protégeait du cancer, faites doser votre taux sanguin, c’est bien plus prudent !!!

N’avez-vous pas entendu parler de l’étude américaine sur les antidépresseurs ? Elle résume qu’en 2009, les antidépresseurs étaient les molécules les plus prescrites, or, la plupart agissent comme « inhibiteur de la recapture » de la sérotonine (synthétisée à partir du tryptophane).

Il faut savoir que si le patient ne fabrique plus de sérotonine ou n’absorbe plus le tryptophane ou tout simplement est en inflammation (par ex : douleur articulaire chronique, leaky gut, etc…). La sérotonine en déficience, donc dépression et mauvais sommeil. Un antidépresseur inhibe le recapture de la sérotonine donc vous laissez le peu de sérotonine plus longtemps dans la fente synaptique (cerveau). Ce qui équivaut à pêcher dans un lac avec 100 pêcheurs et 1 poisson !

Ne vaut-il mieux pas agir en avant et augmenter la production de sérotonine ?

De plus, ces antidépresseurs doivent être prescrits pour une période de 12 à 18 mois, ce qui est bien souvent oublié… 12à 18 mois sous antidépresseurs, alors qu’un dosage urinaire de la sérotonine (et de la dopamine selon les cas) nous donnerait la réponse sur un plateau d’argent. Parce que toutes les dépressions ne sont pas dues au déficit de sérotonine !

Donc, s’il y a carence, nous comblons les manques grâce à des compléments alimentaires naturels et nous apprenons aux patients où trouver ces substances dans l’alimentation. N’oublions pas le rôle de la flore intestinale dans la dépression.

La supplémentation naturelle seule est insuffisante, la nourriture à également un rôle plus qu’important ainsi que notre comportement alimentaire.

À l’inverse, la qualité des aliments est de plus en plus pauvre et nous devons supplémenter régulièrement. C’est en partie de notre faute…

Citons l’exemple des carottes : Qui veut acheter des petites carottes toutes déformée ? Nous préférons acheter de belles grosses carottes uniformes et même longueur, alors que la petite carotte déformée à poussé sans pesticides et à dû se « battre » pour survivre et grâce à cela, elle contient beaucoup de nutriments et d’antioxydants indispensables à sa croissance (et la notre par la même occasion). Les autres carottes sont bien jolies, certes, mais grâce aux pesticides, elles n’ont pas dû lutter pour grandir… cette histoire est valable pour tous les fruits et légumes…

Bien sûr, je suis pour le bio, mais je ne suis pas une fanatique !! Avec le bio au moins, vous ne retrouverez pas deux mêmes courgettes et les pesticides seront moins présents. Pourquoi ne pas faire son propre potager ?

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